Mardi 10 mars 2009 à 15:37

...j'avais sous estimé la puissance des hommes

Mardi 10 mars 2009 à 13:47

Une bousculade, ça existe comme mot ? Je suis un peu une bousculade, je crois. Petite chose qui renverse le monde à sa douce façon, sans aucun bruit. J'entre dans vos vies sans jamais en claquer les portes, j'y construis des merveilles d'amour et de poésie, je vous aime comme on aime le silence, amère et délicieuse. Je suis un petit caprice, une mélodie sans parole, une feuille froissée. Hier mon reflet brûlait dans les flammes et j'aurais voulu hurler de ne pas pouvoir me retenir à vous, de partir encore une fois, de ne savoir raconter qu'une seule histoire, celle des au revoir. Les quais de gare me fatiguent le coeur, les mêmes paysages défilent sous mes yeux et jamais je ne sais m'y perdre. Je voudrais partir loin, loin de tout ces cauchemars qui me rammènent à lui, loin de cette vie de rien et de ces heures absentes. J'ai des milliers de choses à faire et si peu de temps, des mois à oublier, une valise à fermer, des yeux à maquiller et un train à prendre.
Il y a parfois tant de regrets, dans mes au revoir.

Mardi 10 mars 2009 à 13:36

Cette petite voix railleuse commente tout ce que je pense. Cette petite voix qui fait tout simplement que je pense. Alors que je ne le devrais pas, je me l'étais interdit. A essayer de ne pas penser, je pense encore plus. Mais j'aimerais tant pouvoir fermer des cases de mon cerveau, pour ne laisser que les indispensables ouvertes. Et ne rouvrir les cases malicieuses que lorsque j'ai du temps à leur accorder. Alors, tais-toi petite voix, je fais ce que je peux, mais il y a certaines choses plus enivrantes que celles auxquelles tu me fais penser...

Mardi 16 décembre 2008 à 21:15

Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu les mêmes? Ils ont quand ils s'en viennent le même regard d'un seul désir pour deux. Ce sont des gens heureux. Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu les mêmes? Quand ils ont leurs problèmes,  y a rien à dire, y a rien à faire pour eux. Ce sont des gens qui s'aiment. Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu rebelles? Ils ont un monde à eux que rien n'oblige à ressembler à ceux. Qu'on nous donne en modèle. Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu cruels? Quand ils vous parlent d'eux y  a quelque chose qui vous éloigne un peu. Ce sont des choses humaines. Et moi j'te connais à peine, mais ce serait une veine, qu'on s'en aille un peu comme eux, on pourrait se faire sans que ça gêne de la place pour deux mais si ça ne vaut pas la peine que j'y revienne, il faut me le dire au fond des yeux; quel que soit le temps que ça prenne quel que soit l'enjeu...

Vendredi 19 septembre 2008 à 21:09

On se rappelle des soirs d'été. On se souvient des rires d'enfants. Et puis on apprend à s'envoler. Prendre son courage à deux mains et sauter le pas. Partir sans se retourner ou presque. Apprendre à vivre comme les grands et redevenir une enfants. Parce que c'est tellement confortable de dire papa-maman. On s'oublie. On fait des choix, on prend de grandes décisions et puis tout compte fait on fini toujours par revenir dessus. Un pas en avant, deux en arrière. On tangue, plein de dérision, plein d'indécision. On promet "plus jamais", on jure "toujours". On assure que tout est bien, le monde est beau, les souvenirs s'en vont,  les rires sont. Mais rien n'est. Cette petite mélancolie rose continue de danser, et vient jusque dans notre lit hanter nos rêves. Elle nous nargue, et vient nous déranger juste quand on désire recommencer. Retrouver de nouveaux reves, voir la vie sous un nouvel angle. "Bonjour, je suis ta mélancolie, la petite chose en rose qui te trotte dans la tête. Ne m'oublie pas, ne m'abandonne pas, rappelle toi que je suis là".

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