Peu importe ce qu'on donne, un sourire, une couronne, à quelqu'un ou bien à personne. Peu importe ce qu'on donne donner c'est comme recevoir. Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime, et qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même. Peu importe ce qu'on laisse à tous ceux qui nous délaissent, qu'on survive ou qu'on disparaisse. Peu importe qui nous blesse, laisser c'est comme tout vouloir. Mais sans s'en apercevoir, c'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime. Peu importe ce qu'on dit, avec des mots ou des cris, quand c'est le cur qui parle aussi. Peu importe ce qu'on vit, il faut toujours le vouloir et bien s'en apercevoir. Comme quand on sourit à ceux qu'on aime et qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même...
Dimanche 9 janvier 2011 à 19:03
Dimanche 14 novembre 2010 à 19:48
Tout provient d’une personne que l’on a Aimé, Admiré… De cette personne qui faisait naître des explosions dans notre tête, des caresses dans notre ventre et des paillettes dans nos yeux. Celle qui rendait le drap plus chaud et plus doux, les nuits plus agréables et les songes apaisants. De ces gens, face à qui la télévision devient un bruit de fond, la cuisine un prétexte et le cinéma une romance. De ceux qui nous donnent l’illusion que nos mains l’une dans l’autre, le monde nous appartient, qui nous apprennent les « Jamais » et les « toujours », qui font d’une sonnerie de téléphone un frisson, qui transforment les larmes de tristesse en larme de joie. Et puis, de ceux, qu’un beau matin, l’on souhaiterait tuer. De ceux dont les mains deviennent des griffes et les mots des murs. De ceux que l’on appelle « erreur » ou « échec ». De ceux dont l’on en vient à maudire la naissance, ainsi que ses semblables, dont la simple idée de leur présence sur cette terre est un supplice qui s’aggrave chaque jour, dont l’existence justifie chaque verre de trop, ceux dont le bonheur nous écœure et les regards nous giflent. Ceux pour qui nous irions échanger les fleurs et le chocolat par de l’anthrax et de la mort-aux-rats. Ces voleurs de joie, ces baiseurs d’avenir, ces infects menteurs, que notre haine terrasserait. Ces deux personnes, cette unique identité, qui constitue le dégoût de s’être blotti dans des bras de pacotille, d’avoir écouté des mots faux, d’avoir soupiré des sentiments erronés. Qu’a-t-on voulu dire en proférant je t’aime...
Jeudi 19 août 2010 à 16:14
Je t'aime, c’est rien de le dire. A quoi ca va me servir, si c'est pour souffrir et faire souffrir. Je sais, je sème pourtant le doute et le tourment. Sait-on seulement quand on aime vraiment? Combien de jour avant l’amour, combien de fois dans une vie, c’est con, on fait tout pour se détourner de lui. Combien de jour on se donne sans faire de mal à personne?
A.
Samedi 24 juillet 2010 à 20:34
T'enlacer, te prendre dans mes bras juste le temps de monter les escaliers. Que tu me serres très fort contre toi. Mon visage dans tes mèches de cheveux, mes lèvres contre ta peau, blottie presque toute entière dans le creux de ton épaule. Goûter à ton étreinte. Trouver, là, dans cet instant infiniment minuscule et éphémère, le parfum de sensations si vite oubliées. Fermer les paupières et te voler tes battements de coeur. Je te les rendrais en haut des escaliers, juré.
Lundi 8 février 2010 à 13:34
Parfois j'ai encore sur ma peau, ces quelques gouttes de pluie. Ce vent froid caressant le creux de mon cou. La chaleur de ton souffle et tes silences qui me brisent à chaque instant. Cette obscurité qui s'installe tout doucement en moi. Le gout sucré des premières fois; des premiers endroits, des premières histoires... Les premiers souvenirs qui s'éteignent avec les derniers rayons du soleil. Ceux qui caressent mes angoisses et reposent mon coeur. Et il y a le temps qui passe, lentement... Le temps qui répète la même chanson depuis l'éternité, comme un disque rayé...