Dimanche 14 novembre 2010 à 19:48
Tout provient d’une personne que l’on a Aimé, Admiré… De cette personne qui faisait naître des explosions dans notre tête, des caresses dans notre ventre et des paillettes dans nos yeux. Celle qui rendait le drap plus chaud et plus doux, les nuits plus agréables et les songes apaisants. De ces gens, face à qui la télévision devient un bruit de fond, la cuisine un prétexte et le cinéma une romance. De ceux qui nous donnent l’illusion que nos mains l’une dans l’autre, le monde nous appartient, qui nous apprennent les « Jamais » et les « toujours », qui font d’une sonnerie de téléphone un frisson, qui transforment les larmes de tristesse en larme de joie. Et puis, de ceux, qu’un beau matin, l’on souhaiterait tuer. De ceux dont les mains deviennent des griffes et les mots des murs. De ceux que l’on appelle « erreur » ou « échec ». De ceux dont l’on en vient à maudire la naissance, ainsi que ses semblables, dont la simple idée de leur présence sur cette terre est un supplice qui s’aggrave chaque jour, dont l’existence justifie chaque verre de trop, ceux dont le bonheur nous écœure et les regards nous giflent. Ceux pour qui nous irions échanger les fleurs et le chocolat par de l’anthrax et de la mort-aux-rats. Ces voleurs de joie, ces baiseurs d’avenir, ces infects menteurs, que notre haine terrasserait. Ces deux personnes, cette unique identité, qui constitue le dégoût de s’être blotti dans des bras de pacotille, d’avoir écouté des mots faux, d’avoir soupiré des sentiments erronés. Qu’a-t-on voulu dire en proférant je t’aime...
Commentaires
Par cameleon-solidaire le Dimanche 14 novembre 2010 à 20:06
Wouhahou... tu as décrit d'une façon magnifique ce qui arrive régulièrement à beaucoup de personnes (dont moi)et je me retrouve dans tes mots alors que c'est ton histoire. Bon courage pour l'oublier, il t'en faudra.
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