On se rappelle des soirs d'été. On se souvient des rires d'enfants. Et puis on apprend à s'envoler. Prendre son courage à deux mains et sauter le pas. Partir sans se retourner ou presque. Apprendre à vivre comme les grands et redevenir une enfants. Parce que c'est tellement confortable de dire papa-maman. On s'oublie. On fait des choix, on prend de grandes décisions et puis tout compte fait on fini toujours par revenir dessus. Un pas en avant, deux en arrière. On tangue, plein de dérision, plein d'indécision. On promet "plus jamais", on jure "toujours". On assure que tout est bien, le monde est beau, les souvenirs s'en vont,  les rires sont. Mais rien n'est. Cette petite mélancolie rose continue de danser, et vient jusque dans notre lit hanter nos rêves. Elle nous nargue, et vient nous déranger juste quand on désire recommencer. Retrouver de nouveaux reves, voir la vie sous un nouvel angle. "Bonjour, je suis ta mélancolie, la petite chose en rose qui te trotte dans la tête. Ne m'oublie pas, ne m'abandonne pas, rappelle toi que je suis là".