Lundi 8 février 2010 à 13:34
Parfois j'ai encore sur ma peau, ces quelques gouttes de pluie. Ce vent froid caressant le creux de mon cou. La chaleur de ton souffle et tes silences qui me brisent à chaque instant. Cette obscurité qui s'installe tout doucement en moi. Le gout sucré des premières fois; des premiers endroits, des premières histoires... Les premiers souvenirs qui s'éteignent avec les derniers rayons du soleil. Ceux qui caressent mes angoisses et reposent mon coeur. Et il y a le temps qui passe, lentement... Le temps qui répète la même chanson depuis l'éternité, comme un disque rayé...
Lundi 8 février 2010 à 13:28
On essaie de voir ce qui a changé. N'est-on pas censé apprendre de nos erreurs? Peut-être que ce n'étais pas des erreurs. Comment savoir. Pourtant, elle sait que ça ira mieux demain. Oui bien sûr. C'est ça d'être une éternelle optimiste. Pourquoi est ce que les synonymes d'optimiste sont "heureux, insouciant, philosophe, présomptueux". Parce que l'estime de soi est primordiale. Parce que la confiance est essentielle.Parce que lorsque l'on a été déçu une fois, certaines choses changent. Et si le temps finit souvent par réparer, il reste toujours une petite marque. Pas grand chose. Parce que le temps semble parfois filer à toute vitesse en nous narguant. Et quand soudain on s'en rend compte il nous fait un pied de nez et accélère.
Lundi 8 février 2010 à 10:56
Il suffirait de vouloir. Vouloir très fort et fermer les yeux. Et faire un voeux. Il y a tellement de choses inexplicables. Et incompréhensibles. Pourquoi est-ce que tout peut s'arrêter. Comme ça. Du jour au lendemain? Ou au contraire commencer ou recommencer sans que l'on s'y attende. Il suffira d'y croire. Y croire et se faire confiance.
Lundi 8 février 2010 à 10:53
Je me suis permise de t'embrasser. Sans aucune crainte. Je suis allé vers toi. Tu as murmuré mon prénom, n'osant croire que c'était bien moi qui te tenais la main. Avant que tu ne te lèves pour me serrer dans tes bras, je t'ai embrassé sans dire un mot. Je souhaitais le silence pour ne plus perdre de temps avec les paroles. Juste agir sans attendre. Les explications viendraient plus tard, ou ne viendrais pas.A ce instant précis tout ce dont je rêvais était de sentir ton corps contre le mien. Dernier baiser. Tu n'as rien fait pour me repousser. Tu m'as même enlacé.J'étais si proche de toi. Je n'avais plus le contrôle de mes mains. Toi non plus. Mon corps entier se laissé guider par l'envie. Du soir au matin...
Mardi 2 février 2010 à 19:36
Je hais ta façon de me parler. Et la couleur de tes cheveux. Je hais la façon dont tu me regardes dans les yeux. Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d'en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d'avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. Davantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n'es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te hair, ni un seul instant, ni une seule minute, ni même du tout. Ce qui me manque, c'est le son de ta voix, l'éclat de ton sourire, la douceur de ta peau, la musique de ton rire, la profondeur de ton regard.