Elle qui vient, pas plus volumineuse qu'un agate, à un index d'échevin, derrrière un attelage d'infimes créatures, se poser au bout du nez des hommes dans leur sommeil. Son chariot est la coque d'une noisette aménagée par un écureuil menuisier ou l'un de ces vieux vers qui trouent le bois, l'un et l'autre depuis le fond des ages, les carrossiers des fées. Les rayons de ses roues sont fait de longues pattes de faucheux, la capote, d'un élytre de sauterelle, les guides des toiles les plus fines des araignées, les colliers, les iridcences humides du clair de lune, le fouet, d'un os de grillon, et sa mèche, c'est un fil de la Vierge. Et le cocher un moucheron de petite taille, au manteau gris, qui n'est pas la moitié du petit ver rond que l'on extrait du doigt des filles flemmardes. Voici dans quelle pompe elle va nuit après nuit, au galop, dans la tête des amoureux, et alors ils rêvent d'amour, sur les genoux des courtisans, qui rêvent aussitot de courbettes, sur les doigts des hommes de la loi, qui rêvent aussitot d'honoraires, sur les lèvres des dames, qui rêvent aussitot de baisers, mais que MAb irritée afflige souvent de cloques, car leur haleine empeste les sucreries. Parfois elle galope sur les narines d'un courtisan et il rêve qu'il flaire une bonne place à briguer, parfois avec la queue dun cochon de dîme, elle vous chatouille le nez d'un curé qui dort, et en rêve q'il reçoit de nouveaux bénéfices. Parfois elle voyage sur le cou d'un homme de guerre, il rêve qu'il égorge ses ennemis, et de brèches et d'embuscades, de lames d'acier d'Espagne, de rasades profondes de cinq brasses; mais elle bas le tambour à ses oreilles, et il sursaute, se réveille, et tout appeuré, marmonne une ou deux prières, puis il se rendort. C'est oujours cette reine Mab qui embrouille la nuit le crin des cheveaux et nous les cheuveux des souillons crasseuses ces petites touffes démones qu'il est funeste de dêmeler. Ah la sorcière, c'est elle , quand les filles sont étendues sur le dos,qui vient peser sur elles, et la première leur enseigne comment soutenir la charge, faisant d'elles des femmes de bon maintien, c'est elle encore ...
Ma Reine Maab, celle qui me vend du rêve : Lady Gaga
Mercredi 17 juin 2009 à 16:31
Jeudi 7 mai 2009 à 18:35
Comme quoi, les parents ont une forte influence sur nous-même, ma mère me l'a prouvée ce matin. Et m'a fait prendre conscience d'une certaine chose, dont je m'étais rendu aveugle. Comme quoi, il en fallait peu pour que je prenne consience de la vérité... On se retrouve avenue Victor Hugo, sur les bancs en face du quai, dans quelques années.
Dimanche 26 avril 2009 à 17:46
On se salue, on se présente, on parle un peu, puis... on s'oublie. Ensuite lord d'une autre occasion, on se revoit, puis on se redit bonjours, ou, bonsoir, mais on discute un peu plus. Puis on s'apprécie, on s'invite quelque part, juste comme ça. Alors, les rencontrent se multiplient, se succèdent. Des leins se nouent, se renforcent, nous serrent doucement. Vient ensuite le détail qui change tout. Un sourire au coin des lèvres, un éclat dans le fond des yeux, un pied jouant avec l'autre, un rien, un pas grand chose. Mais ça nous est dévoilé comme une évidence; ça provoque en nous une tempête, un ouragan de je en sais quoi. Une main caresse alors l'autre, Nos doigts se croisent, nos falanges s'entrechoquent, nos visages se rapprochent, nos yeux se ferment, nos lèvres se touchent, ce moment n'appartient plus qu'à nous deux, seuls maitres de cet instant. On entend enfin, les murmures, les confessions qu'on n'osait pas.
(pix de mon anciens chérie et moi)
Vendredi 20 mars 2009 à 21:50
Je ne suis pas du genre à me laisser briser le cœur, à avoir de la peine ou à pleurer, car je n'ai jamais ouvert mon cœur à quelqu'un. Les adieux ne m'ont jamais blessé car je ne m'investi jamais profondément dans les relations. Et quelqu'un peut bien me dire qu'il m'aime sincèrement ; En ce moment, cela ne signifierai rien pour moi. Mon esprit s'en est allé, je semble tournoyer, et dans mon intérieur mes pleurs se noient. Je perds prise. Je m'égare en amour. Voila ce que je ressens à ce moment présent. Je ne sais pourquoi j’ai eu l’impression que ces moments étaient différents, mais maintenant que je me suis rendu compte que non, ça m’entaille tel un couteau sous ma gorge, tel un coup de point dans l’estomac, tel le soleil qui brule et fait couler les larmes de mes yeux… Mais cela n’a pas d’importance puisque tu ne me connais pas vraiment, et que tu ne verras jamais mon regard pleurer, mes entrailles se serrer, ma gorge se nouer… Notre premier baiser est-il à l’origine de ma blessure, on n’aurait jamais du, même si l’on dit toujours qu’il ne faut jamais regretter, mais c’est si dur de se dire qu’on n’aurait jamais du s’enlacer, se serrer l’un contre l’autre, se regarder, se toucher, se rencontrer, se parler, car c’est le pourquoi de ma tristesse et de ma mise à l’écart. Mon esprit s'en est allé, je semble tournoyer, et dans mon intérieur mes pleurs se noient. Je perds prise. Je m'égare en amour. J’en suis de plus en plus sure, nos moments étaient différents. Comment ai je pus me trouver ici à tes cotés, je ne le saurai jamais, je n'ai jamais voulu dire ce que moi je voulais : que cela devienne intime… Et après tout à quoi bon, je reste à distance de cet « amour ». J’ai le cœur tiraillé, entre ce que je ressens et ce que j’ose montrer ; je ne peux te laisser le savoir, et je ne te le montrerais surement jamais, sauf si, à ton tour tes sentiments sont similaires aux miens, et que toi, tu ne joue pas aux jeux des apparences, et que toi, tu oses venir me voir. Encore faudrait-il que tu me comprennes, mais, après tout, l’important c’est d’y croire et ne rien demander. Mon esprit s'en est allé, je semble tournoyer, et dans mon intérieur mes pleurs se noient. Je perds prise. Je m'égare en amour.
Dimanche 15 mars 2009 à 14:03
Les garçons. Grande histoire de non-amour, ou amour a sens unique. J'ai eu une multitude de mec dans ma tête. Certains avec qui ça a duré, d'autres pas. Certains juste comme ça, d'autre où il y avait des sentiments, d’autres qui m'ont fait espéré et qui m'ont finalement jeté au bout d'une semaine, d'autres qui ne m'ont jamais vraiment dit leurs sentiments et avec qui ça a duré plusieurs mois voir plus d'un an. C'est à n'y rien comprendre. Un mec qui vous salie contre un qui vous aime, mais que vous, vous n'aimez pas. Je t'aime moi non plus... Je tombe toujours amoureuse des mecs qui s'en foute, et je fuis lorsqu'un mec est amoureux de moi. C'est ridicule hein mais c'est moi, je suis comme ça, ridicule à donner mes sentiments et a n'en recevoir aucun... Je n’aime pas ceux qui sont trop collant, mais je gueule quand ils ne le sont pas. Je fuis quand ils le sont trop. Eternelle insatisfaite que je suis, rien ne me va. L'amour, c'est bien trop compliqué pour moi. Je m'implique parfois trop, ou pas du tout. Je m'en suis pris des claques de Monsieur Amour mais rien n'y fait, je dois avoir un côté sadomasochiste en moi, pas si caché que ça. Une fois que je me prends une claques, en quelque manière je tends l'autre joue, tout en sachant que ça me fera toujours aussi mal.